Être fleuriste indépendante, c’est bien plus qu’un métier : c’est une passion rythmée par les saisons, les marchés, les émotions des clients et… une bonne dose d’organisation ! Suivez-moi dans une journée type, au cœur de mon univers fleuri.
Le matin : entre fleurs et organisation
La journée commence tôt, 6h en moyenne, souvent avec un bon thé chaud à la main et les yeux encore gonflés. Selon les jours, je file récupérer les fleurs chez mon fournisseur. Chaque tige est choisie avec soin, car la qualité des fleurs, c’est la base de tout mon travail.
C’est un de mes moments préféré, c’est chez le fournisseur que je décide l’harmonie du jour, je peux changer de variétés presque chaque semaine donc je ne me lasse jamais.
Vient ensuite le moment du conditionnement : recouper les tiges, hydrater les fleurs, préparer les seaux. C’est le plus gros du travail, et honnêtement, le plus pénible 😅
C’est une tâche à ne pas négliger si l’on veut que les fleurs durent longtemps.
Je passe alors ma matinée au marché. J’installe mon stand, je place mes seaux remplis de fleurs, les plantes puis je confectionne des bouquets (ils permettent à certaines personnes pressées de choisir leur bouquet sans passer par la réalisation).
Je remballe généralement à 12h30 lorsqu’il n’y a plus de clients sur le marché.
Tout est remis à sa place dans le camion, puis je repars pour mon atelier (chez moi).
La préparation des commandes
Rapidement, le téléphone ou les mails commencent à sonner : bouquets pour un anniversaire, compositions pour un deuil, ou parfois une décoration pour un événement. Chaque commande est unique et personnalisée.
Je prépare les bouquets avec attention, en choisissant des fleurs de saison, en respectant les couleurs ou les styles demandés. L’emballage final et le petit mot glissé avec le bouquet sont la touche qui fait toute la différence.
Je fais attention d’utiliser les matériaux les plus éco-responsables possible : de la ficelle en jute et du papier kraft pour la plus grande partie de mon travail.
Les livraisons et rencontres
Être fleuriste indépendante, c’est aussi beaucoup de route. J’enfile ma veste, je charge mon camion et je pars livrer les bouquets.
Ces moments sont précieux : un sourire, un merci, des rencontres parfois surprenantes. C’est ce qui me rappelle pourquoi j’ai choisi ce métier.
L’après-midi : communication et gestion
L’après-midi est souvent consacré aux projets plus longs :
- monter les réels Instagram et plannifier ma communication
- faire des devis
- travailler sur de nouvelles fonctionnalités pour ma boutique en ligne
- faire toutes les tâches administratives
Être indépendante, ce n’est pas seulement créer des bouquets. Il y a aussi la gestion : comptabilité, réseaux sociaux, préparation des devis, organisation des plannings de livraison. Ce n’est pas la partie la plus glamour, mais elle est indispensable pour que l’aventure continue !
C’est pour ces tâche là qu’il faut se forcer et réussir à être discipliné.
Le soir : un métier-passion
En fin de journée, je prends un dernier moment pour nettoyer l’atelier, changer l’eau des fleurs si nécéssaire et noter les choses à préparer pour le lendemain.
Être fleuriste indépendante, c’est vivre à 100% entourée de fleurs et de belles histoires. C’est un métier exigeant, mais c’est aussi une grande liberté, une façon d’exprimer ma créativité et de mettre de la beauté dans le quotidien des autres.
Il faut constamment innover et proposer des techniques et des esthétiques modernes tout en respectant l’environnement.
Si le sujet vous intéresse, vous pouvez lire l’article sur la face cachée du métier de fleuriste (qui est bien plus que faire des bouquets !)
Et vous, quel est le moment que vous aimez le plus chez un fleuriste : choisir votre bouquet, le recevoir ou le voir arriver en surprise ?
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