Le métier de fleuriste est souvent entouré d’images poétiques : travailler entouré de fleurs, respirer leurs parfums délicats toute la journée et créer de jolies compositions…
Si tout cela est vrai, la réalité est un peu plus nuancée.
Voici 5 idées reçues sur ce beau métier — et ce qu’il en est vraiment.

1. « Être fleuriste, c’est juste vendre des fleurs »
Faux !
Être fleuriste, c’est bien plus que disposer des bouquets sur un comptoir. Derrière chaque composition, il y a :
- des connaissances botaniques pour assurer la bonne conservation des fleurs
- un sens artistique pour harmoniser couleurs et formes
- et un rôle de commerçant, avec la gestion des stocks, des commandes, des livraisons et parfois même de la comptabilité.
2. « C’est un métier facile et reposant »
Pas du tout !
Un(e) fleuriste se lève souvent très tôt pour aller chez le grossiste, au magasin, au marché, porter des seaux d’eau lourds, préparer les commandes et servir les clients… tout en gardant un accueil chaleureux. Les périodes de fêtes (Saint-Valentin, Fête des Mères, Toussaint…) sont INTENSES et demandent une grande résistance physique et mentale.
3. « Les fleurs tiennent longtemps toutes seules »
On aimerait bien !
En réalité, les fleurs coupées demandent un soin constant : taille des tiges, changement d’eau, conservation à la bonne température… et cela plusieurs fois par semaine. Un fleuriste passe une bonne partie de son temps à bichonner ses fleurs pour qu’elles restent belles le plus longtemps possible.
4. « C’est un métier qui ne change jamais »
Erreur !
Le métier évolue sans cesse : nouvelles tendances (bouquets champêtres, fleurs séchées, compositions minimalistes…), saisons, événements, évolution des goûts des clients… Sans oublier la montée en puissance des fleurs locales et éthiques, qui amène les fleuristes à repenser leurs circuits d’approvisionnement.
5. « Les fleurs, c’est cher car le fleuriste se fait une grosse marge »
Faux et archifaux !
Le prix d’un bouquet comprend :
- le coût d’achat des fleurs (moins chères si importées, un peu plus chères si françaises, avec un prix qui varie selon la saison),
- les charges de la boutique (loyer, électricité, eau, assurances…),
- la main-d’œuvre et le savoir-faire artistique.
La marge n’est pas si importante, et beaucoup de fleuristes travaillent avec passion plus qu’avec l’idée de s’enrichir.
En conclusion
Le métier de fleuriste est un mélange unique de créativité, de technique, de commerce et… de muscles !
Derrière chaque bouquet que vous achetez, il y a des heures de travail, de passion et d’amour des fleurs.
Dites-moi si vous êtes intéressé(e)s par ce métier, je pourrais rentrer davantage en profondeur sur le cursus scolaire, les techniques, ou encore la logistique !
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